C’est en regardant l’entretien entre le Dr Louis Fouché et un confrère naturopathe que je me suis posé la question de savoir comment nous en étions arrivés là ? Pourquoi opposons-nous médecine conventionnelle et traditionnelle ? Comment des hommes et des femmes d’une même discipline en sont-ils arrivés à être si divisés sur leur approche. Comment en sont-ils à regarder la société s’écrouler et à ne rien faire de plus pour l’empêcher ? Par quelle sorcellerie faisons-nous tous le même constat sans être pour autant capables de nous réunir pour dire : assez, stop, basta ! Ce sont ces questions qui m’ont poussé à écrire cet article.
Médecine traditionnelle
La naturopathie, ou médecine traditionnelle, s’appuie sur un principe fondamental – Vis medicatrix naturae – (littéralement « le pouvoir de guérison de la nature », et aussi connu sous le nom natura medica ) c’est le rendu latin du grec Νόσων φύσεις ἰητροί ( « nature est le médecin des maladies »), une phrase attribuée à Hippocrate . Si la phrase n’est pas réellement attestée dans son corpus, elle résume néanmoins l’un des principes directeurs de la médecine hippocratique, qui est que les organismes laissés seuls peuvent souvent se guérir ( cf. Hippocratic primum non nocere ).
Cela a été clairement établi il y a vingt-cinq siècles lorsque Hippocrate a déclaré que la santé était l’expression d’un équilibre harmonieux entre les diverses composantes de la nature humaine, l’environnement et les modes de vie – la nature est le médecin de la maladie.
L’homme faisait partie de la nature et de l’univers, et la santé était obtenue en vivant selon ce principe. L’harmonie a été favorisée par une bonne nutrition avec des aliments sains, une bonne hydratation avec de l’eau pure, l’équilibre entre le travail et le repos, du soleil et du jeûne. Hier encore la médecine, la religion et la science étaient intimement liées et l’homme était considéré comme un tout – un être physique, mental, émotionnel et spirituel.
La même force vitale ou chi (qi) qui composait l’univers et la nature traversait l’homme et c’est sa dislocation de cette source qui a causé ses déséquilibres et au final, la maladie. Les premiers naturopathes avaient réalisé que si vous pouviez restaurer la force vitale du patient, le corps se guérirait naturellement et de lui même.
Mais progressivement nous avons tourné le dos à ces principes et ce qui est vrai pour la santé l’est aussi pour tous les autres aspects de notre société. Tout a été transformé, spécialisé, monopolisé, de sorte que ce ne sont plus le bien commun, le sacré ou le bon sens qui mènent nos sociétés mais les intérêts privés, la cupidité et le pouvoir d’influence de l’argent dictés par le culte de Mammon auquel nous avons tous décidé de nous plier. Nous sommes ainsi passés d’un monde sacré, naturel et libre à un monde idolâtre, artificiel et totalitaire.
Les racines de la médecine moderne sont celles de la cupidité et de la manipulation
Pour en revenir au sujet qui nous concerne aujourd’hui, la médecine telle que nous la connaissons aujourd’hui, elle a réellement commencé au début du 20e siècle avec John D. Rockefeller. Nul besoin de présenter celui qui à l’époque, avec sa compagnie pétrolière Standard Oil, contrôlait 90% de toutes les raffineries de pétrole aux États-Unis.
Dans le même temps, les scientifiques faisaient de nouvelles découvertes sur la façon dont le pétrole pourrait être utilisé pour fabriquer des vitamines, des médicaments pharmaceutiques et toutes sortes de produits pétrochimiques. Rockefeller avait vu cela comme une opportunité de s’emparer non seulement du pétrole, mais aussi des industries chimique et médicale. Cela signifiait d’énormes profits pour Rockefeller car les brevets ne peuvent être accordés que pour les médicaments et les vitamines synthétiques, mais pas pour les médicaments et remèdes naturels / holistiques.
Le problème auquel Rockefeller fût confronté était qu’au moins 50% des médecins et écoles de médecine américains pratiquaient la médecine holistique ! Mais qu’à cela ne tienne, il décida de concocté un plan d’infiltration et de reprise de l’industrie médicale avec son ami Andrew Carnegie. Ce dernier avait fait fortune grâce à la monopolisation de l’industrie sidérurgique. Ensemble, ils mirent au point un plan et envoyèrent un éducateur américain du nom d’Abraham Flexner pour voyager à travers le pays et rendre compte de l’état des facultés de médecine et des hôpitaux. Cela a conduit au « rapport Flexner ». Ce rapport au nom très sophistiqué allait être responsable du changement et de la centralisation des institutions médicales, ce qui a malheureusement conduit à la fermeture de plus de la moitié d’entre elles. Toutes les pratiques médicales holistiques ont été dès lors diabolisées et sévèrement moquées (si cela vous rappel quelque chose c’est normal) ; Des médecins furent même été jetés en prison (là aussi si cette chasse aux sorcières vous rappelle quelque chose c’est tout à fait normal).
Rockefeller avait mis au point un groupe de façade appelé « General Education Board » (une technique de PR digne des techniques de manipulations de masses d’Edward Bearnays et de son adepte Goebbels) où les médecins étaient achetés et payés pour superviser les opérations des établissements médicaux afin de s’assurer qu’ils restaient en ligne (un peu comme le conseil de santé de nos jours avec la « plandémie » en cours).
Les fruits de la cupidité et de la manipulation de masse
Au final cela a donné naissance au système médical contemporain que nous voyons aujourd’hui, en ce sens que tous les étudiants en médecine apprennent la même chose : utiliser des produits pétrochimiques sous forme de médicaments pour masquer les symptômes. Et oui ce n’est pas le business de la santé mais bien celui de la maladie et de la gestion de ses symptômes. Qu’est ce qui pourrait mal tourner après tout, hein ? Vous pensez sans doute que ce n’est pas ce que les « services de santé » sont censés être ? Vous avez raison cela devrait vraiment s’appeler « Services de la maladie » en fait.
Malheureusement, les médecins apprennent aujourd’hui peu ou rien sur la nutrition, les pratiques holistiques et la médecine naturelle. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles la santé de nos pays est en crise. Non seulement le système de « soins de santé » est défectueux, mais nous n’avons pas vraiment un bon système au départ, car il s’agit de la gestion des maladies. Et, Les médecins sont devenus les prescripteurs de médicaments glorifiés par les sociétés pharmaceutiques. Ce qui n’est pas née d’un cercle vertueux ne peux donner que des fruits amers, nous ne récoltons au fond que ce que nous semons.
Nous voyons encore aujourd’hui la façon dont cette « pseudo » épidémie en cours est traitée, big pharma est sur le point de vacciner le monde entier. Là encore sous l’influence de médecins en conflits d’intérêts flagrants qui sont chargé de remettre en rang ceux qui oseraient avoir un point de vue différent de celui imposé par big pharma à savoir : « il n’y a pas de traitements et il faut absolument vacciner la planète ». Vraiment ? Est-ce là le débat ? S’agit-il vraiment d’un vaccin ? Nos médecins ne savent pas soigner les effets du Sars-cov2 ? De qui se moque-t-on ?
Tout dans cette crise montre que nous sommes arrivés au bout de ce monde et qu’il est temps d’en changer avant que les fous qui le dirigent ne nous mènent tous à notre perte. Ce qui se passe avec notre système de santé n’est que le symptôme de ce qui se passe au niveau métaphysique pour toute l’humanité et sous toutes ses latitudes. Que ce soit économique, familial, étique, tout absolument tout est corrompue, inversé et détourné de sa finalité, qui n’aurait jamais du cessé d’être le bien commun.
Le temps du retournement
En termes de santé nous le savons depuis l’aube des temps, le corps a cette capacité de se guérir si on lui donne les bonnes conditions de le faire. La naturopathie, ainsi que l’acupuncture, l’homéopathie, la phytothérapie et la plupart des autres modalités holistiques souscrivent à cette compréhension de base de la propre intelligence innée du corps.
En santé comme pour le reste, il serait grand temps de réaliser notre errance et de revenir sur nos pas, c’est ce qu’Abdelaziz El Mansouri (naturopathe et directeur de l’école innov’naturopathie) appel le retournement. Selon lui, Il est possible par exemple de stopper et même d’inverser l’épidémie de maladie chronique inflammatoire actuelle, tout simplement en utilisant une stratégie simple, le retournement.
Ce qui est proposé ce n’est pas un tout nouveau traitement médical, une nouvelle machine ou une nouvelle intervention chirurgicale. Ce que propose le directeur d’Innov’Naturopathie c’est le retournement au mode de vie ancestral. Mieux en suivant le modèle de vie sain que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs suivaient avant nous, nous pouvons éviter la longue liste de maladies chroniques spécifiquement modernes, rester naturellement svelte et en forme, et surtout vieillir gracieusement.
Bien entendu il ne s’agit pas ici de tout jeter de la modernité, on ne jette pas le bébé avec son bain. Il ne s’agit pas de revenir à porter des strings et courir après des animaux dans la forêts en mangeant des baies au passage. Il s’agit de changer d’état d’esprit, de réfléchir en dehors des influences maléfiques du tout profit d’une petite caste de financiers. Il s’agit de revenir à nous et au bien commun de toute l’humanité dans son ensemble.
Et ce qui pourrait être fait dans le domaine de la santé, le pourrait dans toutes les autres facettes de la société. Si seulement on arrivait à reprendre les bases de nos sociétés, en y (ré)insufflant les bonnes intentions et les vraies valeurs, avec en tête le sacré et le bien commun, alors nous pourrions bel et bien assister à un grand retournement et une sorte de renaissance spirituelle et physique. Au plus nous serons nombreux à le vouloir, à le penser et à tourner le dos à ce monde artificiel sous l’influence de Mammon et au plus la possibilité d’un monde meilleur sera envisageable.
Ce qui retient encore la masse à s’accrocher à ce monde inversé, c’est qu’elle se persuade toujours que c’est « le moins pire des mondes » ou comme le dit Aldous Huxley « Le meilleur des mondes ». L’est-il vraiment ?