formation naturopathie RNCP reconnue par l'état

A la recherche d’une formation Phytothérapie reconnue par l’état ? Consultez notre article.

Formation Phytothérapie en RNCP

C’est une norme qui désigne une formation, qualification ou un diplôme inscrit au Répertoire National de la Certification Professionnelle – RNCP. 

Par définition, le RNCP c’est un organisme répertoriant tous les titres et toutes les formations certifiées par la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP). C’est une certification qui permet à son détenteur de revendiquer ses compétences, aptitudes et connaissances exigées à la pratique d’une activité appartenant à un domaine professionnel défini. En ce sens, tous les titres répertoriés RNCP sont disponible à travers la formation initiale ou continue, grâce à la validation des acquis de l’expérience (VAE). 

Le financement CPF de la formation en phytothérapie ?

En effet, comme le métier de phytothérapeute est une activité en profession libérale non réglementée, à l’instar de nombreuses activités en rapport avec médecines alternatives (aromathérapie, ostéopathie, micronutrition, naturopathie). Il n’est donc pas possible de recevoir un diplôme d’état en France. Il serait donc aisé de croire que comme la formation n’est pas obligatoire pour exercer, l’obtention d’un diplôme ou un certificat est secondaire pour pratiquer l’activité de phytothérapeute.

Si c’est vrai en théorie, en pratique suivre une formation qualitative, c’est avant tout pour vos clients, une marque de sérieux, de crédibilité et de sécurité.

En outre, il vous faut savoir, que lorsqu’un métier n’est pas réglementé, il n’est en conséquence pas répertorié CPF, de ce fait il ne pourra en aucun cas être financé par les comptes de formations professionnels – CPF.

Préalable à votre formation en Phytothérapie.

Il circule de nombreuses informations sur les réseaux sociaux au sujet de la formation en phytothérapie, toutes ne sont pas fiables, faisons ici le trie si vous le voulez bien :

Comme indiqué plus haut, toutes les activités non réglementées, n’impose pas d’obtenir un diplôme pour exercer. Malgré cela, nous vous encourageons vivement à trouver une formation qualitative afin d’exercer la phytothérapie comme il se doit.

Passons aux aspects techniques de la formation en phytothérapie. Il existe nombre d’appellation pour désigner cette activité :

  • Conseiller en phytothérapie
  • Phytothérapeute

Comme indiqué précédemment, la législation française ne fait en aucun cas référence à une reconnaissance de l’éducation nationale et des métiers diplômants ou certifiants (RNCP). C’est que l’on désigne comme « flou juridique » ou « vide juridique », comprendre par-là que ce n’est ni autorisé, ni interdit.

Il est pourtant indispensable, pour se protéger, de se conformer à ce qui suit :

  • Justifier d’une certification provenant d’un organisme de formation enregistrée auprès de la DREETS. Ce dernier doit être en possession d’un numéro de déclaration d’activité de formation (Article L6351-1 du code du travail)  
  • Une fois votre certification validée, il faudra vous en tenir à l’intitulé de la qualification décernée : Le conseiller(ère) en aromathérapie devra respecter l’article L4161-1 du code de la santé publique. Reconnu auprès de la CEE comme pratique complémentaire (1997 rapport « Lannoye/Collins »). Métier enregistré au Bureau International du Travail à l’O.N.U.  

Vous éviterez ainsi un contrôle fâcheux de la part de la DGCCRF :

  • Article L121-2 du code de la consommation précise les conditions lorsqu’une pratique commerciale est jugée trompeuse ou frauduleuse : quand elle crée une confusion avec un autre bien ou service, une marque, un nom commercial ou un autre signe distinctif d’un concurrent ou encore lorsqu’elle repose sur des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur et portant entre autres sur « l’identité, les qualités, les aptitudes et les droits du professionnel ».

Si vous enfreignez la législation en vigueur, vous risquez une peine d’emprisonnement de 2 ans ou une amende allant jusqu’à 300 000€.

Les organismes de formation, sont tous différents, pas de cours ou tronc communs, comme ce serait le cas du diplôme d’infirmière. Voilà pourquoi vous devez prêter une attention soutenue aux contenus détaillés des formations, il conviendra aussi de s’attarder sur le tutorat et les tuteurs.

Un certificat vous sera délivré, l’intitulé du titre sera indiqué(phytothérapeute, Conseiller en phytothérapie), vous ne pourrez pas faire mention d’un cadre légal (mots réservés à un cadre de profession), d’une terminologie ou bien encore à une appellation protégée pouvant induire les consommateurs (exemple Professeur, Docteur etc…)

Une bonne formation dispense au minimum 1200 heures, elles devront, bien sûr, être en rapport avec votre activité, phytothérapie.

Une formation, c’est un coût financier, un investissement en temps ! Choisissez bien votre formation dès le début, après il sera trop tard !

Le stage ainsi qu’un Mémoire de fin d’études avec soutenance, sont obligatoires !

Organismes de formation reconnue : Phytothérapie

Comme nous venons de le voir, aucune homogénéité pour les cours proposés par les formations, aucune équivalence de qualité, cependant les organismes de formation doivent figurer, dans le cadre de la formation professionnelle continue :

  • Article L6351-1 du code du travail : « Toute personne qui réalise des prestations de formation professionnelle continue au sens de l’article L. 6313-1 dépose auprès de l’autorité administrative une déclaration d’activité, dès la conclusion de la première convention de formation professionnelle ou du premier contrat de formation professionnelle… »
  • Article L6355-1 du code du travail : « Le fait de réaliser des prestations de formation professionnelle continue sans déposer auprès de l’autorité administrative une déclaration d’activité, dès la conclusion de la première convention de formation professionnelle ou du premier contrat de formation professionnelle, en méconnaissance des dispositions de l’article L. 6351-1, est puni d’une amende de 4 500 euros. »

Effectivement, les organismes de formation dépositaires auprès de la DREETS doivent être titulaires d’un numéro de déclaration d’activité de formation (Article L6351-1 du code du travail) décernée par cette dernière.

Ce numéro n’est en aucun cas garant de la pertinence des cours délivrés par ces organismes. La DREETS ne garantit que l’existence effective de l’organisme mais aussi qu’il propose aux apprenants un ensemble pédagogique effectif. C’est imposé par la DREETS, l’organisme doit faire mention spécifique après le numéro d’activité de la chose suivante : « Cet enregistrement ne vaut pas agrément de l’état ».

Ceci autorise l’organisme de formation à officialiser son numéro de déclaration d’activité, ce qui lui permet par la même de constituer des dossiers de financement par les OPCO ou organismes de financements.

Vous rencontrerez un autre numéro : celui de Qualiopi, c’est un référentiel qui est associé à cette certification, c’est le Référentiel National Qualité ou RNQ. Ce dernier, officialisé par le décret du 6 Juin 2019 (décret 2019-565) relatif au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences. Il mentionne en annexe les 32 indicateurs compris dans les 7 critères. Une fois de plus, cela n’est pas une garantie des contenus ou de la pertinence de la formation. C’est avant beaucoup plus administratif que qualitatif, les mauvaises langues diront que c’est pour noyer les petits organismes.

Attestation, certificat ou diplôme permettant l’activité d’aromathérapeute.

Ici aussi, difficile de s’y retrouver au milieu de toutes ces dénominations. Quels documents attestent de la formation suivie ?

Au préalable du commencement de votre formation, vous devrez impérativement signer un contrat de formation professionnelle continue (Articles L 6353-3à L6353-7du code du travail)

Pour finir, le certificat (le diplôme étant la chasse gardée des organismes d’état) devra mentionner si oui ou non vous répondez aux attentes et aux conditions de la formation, si vous avez réussi votre stage et pour finir si vous avez déposé et fait la soutenance du mémoire de fin d’études devant un jury ou un formateur. C’est ce certificat qui désigne la certification professionnelle, délivrée par le ministère du travail.

Cette autorisation, pour attribuer des certificats, est accordée par la Commission National de la Certification Professionnelle pour une durée déterminée seulement. Je vous rassure, le titre délivré à l’apprenant est lui définitif.

Peut-on déclarer son activité d’Aromathérapeute et travailler avec un certificat ?

Dans les faits, nul besoin d’un titre RNCP pour travailler et s’installer en toute légalité.
La certification prouve que vous avez suivi une formation adaptée et que vous avez réussi un examen devant un jury. C’est la preuve que vous avez acquis des connaissances et des compétences dans le domaine couvert par votre formation en aromathérapie.

Suite à un an d’expérience professionnelle, cela vous permet de demander une validation des acquis auprès d’un centre détenteur du RNCP. Ce centre évaluera vos compétences. Vous devez être titulaire du BAC pour postuler à ce RNCP.

Ensuite rien de plus simple pour démarrer son activité,  il vous suffira de quelques clics sur le site des auto-entrepreneurs (URSSAF). Vous disposerez ainsi d’un numéro de SIRET (profession libérale).

Voilà, vous savez tout, vous n’avez plus qu’à dénicher la bonne formation qui vous aidera à effectuer sérieusement votre projet de formation